Mar 28, 2014

Vive le disco avec Ti Manno et Son Gemini All Stars


Gemini All Stars De Ti Manno, Vive Le Disco, Musique des Antilles, 1981.

Une fois de temps en temps, je pars pour une grande expédition de brassage de poussière avec mon ami Christo.  Pendant ce périple, on s'aventure dans les Villages des Valeurs et les friperies Renaissance de Laval et du nord de Montréal.  Honnêtement, je n'y trouve jamais grand-chose, mais ça me permet, en plus d'apprécier les magnifiques paysages de Laval, de partager un bon repas entre amis au casse-croûte chez Gérard. 

Cette fois-ci, ma récolte fut comme à l'habitude plutôt mince.  J'ai quand même trouvé un téléphone Fisher Price pour ma fille, un 45 tours de Guadeloupe et 2 disques haïtiens dont celui-ci par le Gemini All Stars de Ti Manno (malheureusement sans la pochette). 

Ti Manno est probablement le plus populaire des chanteurs de Konpa originaires d'Haïti.  Son parcours est assez impressionnant puisque pendant sa carrière, il fut le chanteur de plusieurs grands orchestres dont les plus notables sont : les Diables du Rythme de Saint-Marc, Le Volo Volo de Boston et Le DP Express. En 1981, il quitte le DP Express pour former son groupe le Gemini All Stars.  La même année, le groupe enregiste son premier album comprenant l'excellente chanson Vive le Disco.  Malgré son titre, cette chanson n'est pas de style disco ; il s'agit plutôt d'un solide Konpa moderne s'apparentant à ce qui se fait de meilleur chez le Scorpio Universel et au DP Express.  Avec sa rythmique dans le tapis et ses chants en choeur, il est facile d'imaginer que ce titre ait dû mettre le feu aux planchers de danse des discothèques haïtiennes  et ce, dès sa sortie. 



** Je viens de remarquer qu'il y a un mini skip vers les 2 min 30.  Malheureusement, ce disque saute sur la petite table numark que j'utilise pour numériser.  Il faudra donc tolérer ce petit problème.  Merci - La direction. **

Mar 12, 2014

Montréal : Terre de Soleil

                                                                                     Source de la Photo : cidihca      

Un 100e billet ça se fête en grand et pour célébrer l'occasion, je vous offre ici un mix qui m'obsède depuis plus de 2 ans.  Je ne vous mentirais pas en vous disant que je rêve de voir ces chansons gravées sur un 33 tours un jour.  Ça ferait une superbe compilation qui mettrait en valeur le talent de ces musiciens originaires d'Haïti, de la Martinique et de la Guadeloupe qui ont choisi Montréal comme terre d'accueil. La majorité de ces disques furent produit en petite quantité par de petites compagnies de disques locales ou sont des pressages privés.   J'ajouterai des détails progressivement.

J'aimerais remercier Dylan, un pro du brassage de poussière pour m'avoir prêté le 45t d'Alexandre Vilmar.   Une rareté produite par le mytérieux label Haïbec.

Petite note : le titre du mix fait référence à l'album  Haïti : Terre de Soleil des Shleu Shleu. Un superbe album qui a certainement influencé plusieurs des musiciens présents sur ce mix. 

Haiti Terre De Soleil - Shleu Shleu

Sur ce, place à la musique !

1- Olé, Olé - Le Groupe Haiti-Mini
2- Courage - Albert Chancy
3- Country - Adolphe Parillon
4- Haïti - Velox Machine Band de Montréal
5- Oyé - Volny Orchestra
6- Afro-Funk Groove - Henri-Pierre Noël
7- Mama Says - Max Labor
8- Fraternité - Les Voodix de Montréal
9- Lao Lao - Nouvelle Vague
10- Soté Pompé - Marc-Yves Volcy
11- Les Plaisirs du Samedi - Alexandre Vilmar
12- L'Altibonit - Wilbert Chancy


Feb 24, 2014

37 Mongolie


Altaï Kangaï, Ongod, Full Rhizome/Buda musique, 2013

La Mongolie, localisée au cœur de l'Asie, est un pays que je connaissais surtout à travers des images de steppes, de montagnes, de chevaux et de villageois en habits traditionnels de type National Geographic. Quand l'équipe de Full Rhizome m'a fait parvenir ce disque, j'avais donc en tête une série de clichés et quelques doutes à savoir si j'allais être en mesure de m'immerger dans les traditions musicales de ce pays.

Nommé d'après les deux chaînes de montagnes qui bordent le pays, l'Altaï et le Kangaï, le groupe Altaï Kangaï pérpétue le patrimoine musical mongol depuis plus de 20 ans. Ce patrimoine musical s'articule principalement autour du chant de gorge (Khoomii) et de la viele à tête de cheval. Le chant de gorge est un type de chant très complexe dans lequel le chanteur tente de reproduire des sons issus de la nature en modulant sa voix par l'utilisation des lèvres et du pharynx. Le chant peut prendre la forme d'un profond bourdonnement ou encore d'un chant plus mélodieux. Il est à noter qu'il ne s'agit pas d'un type de chant exclusif à la Mongolie; on le retrouve également au Tibet, en Chine et chez nous, au Québec. D'ailleurs, le gouvernement du Québec vient de reconnaître le Katajjaniq, le chant de gorge inuit, comme un élément important du patrimoine immatériel québécois. Bravo ! La viele à tête de cheval peut quant à elle être considéré comme l'instrument national mongol.  C'est un instrument constitué d'une caisse de résonnance et d'un long manche surmonté d'une magnifique tête de cheval (voir la photo de la pochette). L'instrument comprend 2 cordes et est joué avec l'aide d'un archet; le son rappelle celui d'un violoncelle.

De manière générale, les arrangements sont très simples et articulés principalement autour de la viele à tête de cheval et du chant de gorge. Parfois s'ajoutent une cithare et un rythme primitif joué sur une grosse caisse. Malgré ce minimalisme, la musique est toujours envoûtante et d'une grande beauté. Ce disque comprenant effectivement son lot d'odes à la nature met en valeur magnifiquement le patrimoine musical mongol et, contrairement à ce que j'anticipais, il fut une de mes plus belles découvertes de 2013.


Vivement recommandé!! 



Plus d'infos sur le site de Full Rhizome.  

Et voici le vidéo pour la même chanson :


Altaï Khangaï from Full Rhizome on Vimeo.

Jan 4, 2014

36 Guyana



Dougy Mo & Czerena Ali acc. By The Dominators Orchestra, Someone/What Happens to You, Trex Records, 1974.

La Guyana, à ne pas confondre avec la Guyane Française, est le seul état localisé sur le continent sud-américain ayant l'anglais comme langue officielle. Cette distinction entraine la Guyana à s'apparenter davantage aux pays anglophones des Caraïbes qu'à ses voisins continentaux. D'ailleurs, la Guyana est un des membres fondateurs de la Communauté Caribéenne et un membre du Commonwealth. Ce n'est donc pas une surprise de constater que la musique populaire de la Guyanna est très similaire avec celle des îles anglophones des Caraïbes comme la Barbade et Trinidad et Tobago; c'est probablement pourquoi plusieurs artistes de la Guyana furent endisqués par la companie WIRL (West indies Records limited) localisée en Barbade, qui est à l'époque l'une des plus importantes des Caraîbes.

Né à Georgetown, Dougy Mo débuta sa carrière de chanteur en Guyana avant de partir pour Brooklyn où il participa à l'essor du style Soca (voir mon billet sur Trinidad et Tobago). C'est en 1974 qu'il enregistra son premier 45 tours avec l'orchestre The Dominators pour la compagnie Trex/Wirl. À l'époque, les deux chansons de ce 45 tours connurent du succès. Cependant, le véritable trésor se trouve sur la face B. La pièce, What Happens to you, est un duo avec Czerena Ali, qui est considéré comme l'une des plus grandes chanteuse du pays. Czerena Ali débuta sa carrière pendant les années 1960 et son talent était tel qu'elle fut rapidement recrutée comme choriste par des stars internationales dont Stevie Wonder et The Mighty Sparow.

What happens to you est un excellente chanson soul rapellant les duos enregistrés par la compagnie Motown pendant les années 1960. C'est une chanson plutôt simpliste expliquant que dans la vie d'un couple, ce qui arrive à l'un arrive aussi à l'autre. Bref, rien de très nouveau. Par contre, ce qui rend cette chanson vraiment intéressante c'est l'harmonie entre les deux voix des chanteurs qui se mélangent parfaitement sur la musique de l'Orchestre The Dominators: on dirait un vrai couple. À écouter en claquant des doigts. 

 


***** Si vous aimez les rythmes des Caraïbes, sachez que Philippe Noël et son clan font des soirées de musique tropicale régulièrement à Montréal sous l'appellation de Canicule Tropicale.  La prochaine sera ce samedi.  Suivez ce lien pour l'évènement Facebook. ***

Dec 16, 2013

Encore les Rythmes Étranges dans ton radio !


Oyé, oyé !! Gens de la ville de Québec !!  Les Rythmes Étranges seront dans votre radio le vendredi 20 décembre dans le cadre de l'émission 100% dynamite sur CKRL, alias la radio des connaisseurs !

J'aimerais remercier Jean-Baptiste Duvignaud et Goulwen Dy, les grands manitous du groove funky de la vieille capitale de m'avoir invité à partager des chansons provenant de quelques-uns de mes microsillons. La sélection qui s'intitule "de la Corne d'Or au Yangtze" vous proposera un voyage musical vous transportant d'Istanbul à Pékin.  Je mettrai la liste des chansons ici après la diffusion de l'émission.

En résumé :

Quand : Vendredi 20 décembre à 19h
au 89.1 sur la chaîne FM.
Ou encore en version Podcast après la diffusion ici : 100 % dynamite





Oct 28, 2013

Encore plus de Poly-Rythmo !!


Orchestre PolyRythmo de Cotonou – Volume 3 – The Skeletal Essences of Afro Funk 1969- 1980, Analog Africa, 2013.

Après la parution de trois compilations (deux chez Analog Africa et une chez Soundway) ainsi que la réédition de leur premier album (encore chez Analog Africa), je vous entends vous demander si un 3ième volume du Poly-Rythmo était bien nécessaire. Je vous répondrai ici par l'affirmative, car comme le démontre clairement le defunt blogue Jam Magica, le catalogue du groupe est très vaste et sa majorité demeure encore indisponible en dehors des stands de vendeurs de cassettes d'Afrique de l'Ouest.

Ce volume poursuit le débroussaillage débuté par les deux premiers volumes et s'articule encore une fois autour du côté afro-funk du groupe. Pourtant le groupe est réputé pour sa polyvalence à jouer plusieurs types de rythmes, d'où le Poly dans son nom. On sent à l'écoute du disque une volonté d'explorer davantage les multiples facettes de l'orchestre sans toutefois jamais s'éloigner bien loin du côté funk.  J'aimerais bien que cette exploration se poursuivre dans un 4ième volume qui s'intéresserait davantage aux chansons fleuves du groupe (comme la pièce Cherie Coco, voir plus bas) et qui nous amènerait davantage vers le côté latin-soukous du groupe. Analog Africa nous offre tout de même un disque de très grande qualité, incluant de véritables petits bijoux comme la merveilleuse Écoute ma mélodie. Le tout est encore une fois présenté dans une pochette somptueuse incluant de nombreuses photos d'archives. De quoi vous occuper les yeux pendant l'écoute.

Allez-vous faire plaisirs !


Écoute ma mélodie provenant de l'album. Le romantique Lohento Eskill courtise ici une certaine Lyne.  




Chérie Coco provenant d'un des mes disques usés.  Le genre de chanson que j'aimerais bien voir sur un quatrième Volume. 


Ajout ****************************************************************************************

Deux sources me confirment qu'il existe bel et bien un CD qui correspondrait à mon souhait C'est celui-ci. Faque c'est ça qui est ça.   

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Oct 6, 2013

35 Saint-Christophe et Niévès


G. I.'S Brass International, For Carnaval – Sounds of the 80's, G.B.I records (pressage privé)

J'ai trouvé ce disque vendredi passé à mon magasin d'économie familiale local. J'avoue que je connaissais déjà le groupe et que j'ai hésité à acheter ce disque. En fait, je ne l'ai pas acheté sur le coup et je suis retourné le chercher le lendemain. Un move d'amateur, car ce disque contient une chanson de Soca (SoulCalypso – voir ici) incroyable qui me fait remettre en question mon opinion sur le genre (voir ici aussi).

Le G. I.'S Brass International fut probablement le groupe le plus productif et populaire provenant de la fédération de Saint-Christophe et Niévès, un petit pays de +/- 60,000 têtes réparti sur deux îles ayant respectivement les noms de Saint-Christophe et de Niévès. Malgré la petite taille de leur pays d'origine, les musiciens du groupe peuvent se vanter d'avoir le talent pour compétitionner avec les plus grands orchestres provenant de Trinidad et de la Barbade. Le G.I.'s Brass International est particulièrement en forme sur Liamuiga is Calling, une chanson avec une ligne de basse tout simplement hallucinante.

Wow O_O!!



** Petite note **


Ce disque ne semble pas avoir d'échos sur Internet. Comme Gerard « PJ » Browne est crédité sur une des pièces, je dirais que le disque fut enregistré quelque part entre 1980 et 1982, soit pendant la même période que leur disque très recherché G.I.'S Brass International present Gerard « PJ »Browne. SVP me contacter si vous avez plus d'infos. 


Pour terminer, une des publicités présentées au dos de la pochette.  J'aime bien le 'Calypso music will never die'. Yo !

Sep 8, 2013

34 Pérou

Los Destellos, Constelacion, Odéon, 1971

Avant de commencer, j'aimerais remercier mon beau-frère, alias le Marquis de Beauport, qui m'a rapporté ce disque trouvé dans un marché aux puces lors d'un voyage en vélo au Pérou et en Équateur. (voir photo à l'appui)
(Photo prise par Le Marquis de Beauport)

À partir des années 1960 et 1970, un boom pétrolier secoua le Pérou et entraîna le développement rapide de la région amazonienne du pays. Pendant cette période de croissance économique rapide et d'optimisme, plusieurs orchestres virent le jour afin d'y faire danser une population enthousiaste en quête de divertissement. Los Destellos, signfiant les éclats ou les étincelles, fut l'un des premiers groupes à se former dès le milieu des années 1960. Mené par le guitariste Enrique Delgado, le groupe développa la Cumbia Peruana (qui prendra le nom de Chicha pendant les années 1970), un style festif, moderne et idéal pour la danse. Mélangeant les mélodies traditionnelles des Andes et la Cumbia colombienne aux influences psychédéliques provenant de l'Occident, cette musique un peu kitsch, simple et très mélodique trouva rapidement de nombreux adeptes. Le style fut si populaire que le nombre d'orchestres jouant ce genre musical explosa pendant les années 1970.

La discographie de Los Destellos est assez impressionnante et vous pourrez en trouver un bon résumé sur le blogue SuperSonido. L'album Constelacion, paru en 1971, semble être leur classique et la chanson A Patricia ouvrant l'album est probablement un de leurs plus grands hits. Heureusement, l'album ne se résume pas exclusivement à cette chanson. J'aime particulièrement leur version instrumentale de Comment te dire adieu (Azuquita) de Françoise Hardy, ainsi que la chanson Onsta la Yerbita, que je vous propose d'écouter ici; une excellente pièce de chicha/bugalu péruvien aux sonorités psychédéliques incluant de l'écho en masse en plus de sons de l'espace pis toutes.

Los Destellos - Onsta la Yerbita






Petite note:

J'ai numérisé la chanson à partir d'une copie originale, mais veuillez noter que ce disque fut réédité et est disponible en vinyle chez Secret Stash.

Autres écoutes recommandées:

1- Roots of Chicha volume 1 et 2

Ces 2 compilations disponibles via Barbès Records tracent un excellent portrait de la musique Cumbia Peruana/Chicha. Vous y trouverez le top du top des pièces de plusieurs des orchestres ayant enregistré pendant les années 1960 et 1970.

2- Masstropicas Records


Je vous recommande également de porter une attention particulière aux quelques disques réédités par la compagnie Masstropicas. L'album de Ranil subtilement nommé Jungle Party vaut particulièrement ses 15 $. Disponible via Weirdo Records (mais le disque semble épuisé alors grouillez-vous).

Jun 29, 2013

33 Trinidad et Tobago

Arstites Variés accompagnés par l’orchestre de Frankie Francis, Hot Cool Spice, Bestway productions, 197?

L’orgine du calypso remonte au 19e siècle et prend sa source probablement quelque part en Afrique de l'Ouest. Des esclaves déportés à Trinidad et Tobago y auraient alors traîné des traditions musicales qui, une fois sur les îles de Trinidad et Tobago, auraient évolué en ce jazz tropical qu'est le calypso. C'est véritablement pendant les années 1930 à 1960 que ce style connaît sa plus grande popularité culminant avec la production de l'album intitulé Calypso d'Harry Belafonte, en 1956, par la compagnie RCA Victor.

Le Calypso est avant tout une musique de textes. Un peu à l'image des soirées micro ouvert de slam ou de hip hop d'aujourd'hui, les chanteurs de calypso préparaient des textes à saveur politique, humoristique et parfois même olé olé ;-), qu'ils présentaient accompagnés par un orchestre lors de soirées de compétition tenues pendant le carnaval. L'esprit y était très compétitif; d'ailleurs les chanteurs adoptaient des noms référant à la royauté tels que Lord, Mighty, King ou encore mon préféré, Lancelot.

À partir des années 1970, la popularité du calypso commençe à chuter au profit du reggae jamaicain qui deviendra rapidement le style le plus populaire des Antilles.
C'est alors que certains musiciens tentent de renouveler le genre en s'inspirant des tendances populaires actuelles. Des musiciens, comme Lord Shorty, développent alors à cette époque, le style SoCa, un genre musical qui comme son nom l'indique est un savant mélange de soul (So) et de calypso (Ca) . Bien qu'il existe de bons disques de SoCa, comme celui-ci de Frankie Françis et son orchestre, on doit admettre que le SoCa était une simplification plutôt bête de la musique calypso ; les arrangements complexes furent simplifiés par l'utilisation de synthétiseurs au lieu de de sections de cuivre. Les textes riches sont également disparus et se résument désormais à quelques phrases parfois même quelques mots visant à stimuler davantage le 'dance floor' que l'esprit dans le genre de : « Dance to the music, shake your body right! – Lord Shorty – SweetMusic. »

L'album Hot Cool Spice, particulièrement la chanson Funky Calypso, est un bon exemple de ce que la musique SoCa à de meilleur à offrir. Malgré une rythmique ridiculement simple et des paroles se limitant à 'Give me a Funky Calypso', 'got to get funky, got to get funky tonight' et 'turn me on !', on a envie de danser sa vie comme s'il n'y avait pas de lendemain ! Seul défault : la chanson dure à peine 2 minutes.  

Recommandations : Les 6 volumes de l'excellente série London is the place for me paruchez Honest Jons vous donneront du plaisir, c'est garantie. Cette série documente les musiciens originaires de Trinidad et Tobago ayant migré à Londres pendant les années 1940 à 1960 (+/-). Vous y trouverez plusieurs noms connus comme Lord Kitchener et plusieurs moins connus. Superbe.

Je vous recommande également de trouver une copie (le disque est épuisé) de EP de 4 titres intitulés Voodo de CyrilDiaz. Ce 10'' paru chez Soundway illustre ce qu'est à son meilleur le jazz enregistré sur l'île pendant les années 1950.

Enfin, pour ceux qui aiment creuser et brasser la poussière, gardez l'oeil ouvert pour trouver l'un des nombreux disques de musique calyspo produit par la maison de disque COOK pendant les années 1950 et 1960. J'éviterais cependant ceux à thématique steel band ou encore ceux comprennant seulement des ensembles de percussions.